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Philippe Averty

Le crédit immobilier pour les indépendants

 

Le crédit immobilier pour les indépendants


L’obtention de prêts pour les indépendants n’est pas impossible mais il faut le reconnaître un peu plus compliqué que pour les autres emprunteurs .

En effet, ils présentent un profil plus risqué pour les banques. Ils doivent ainsi fournir plus de garanties dans la mesure où leur activité peut cesser à tout moment. Ils n’ont pas de congés payés. Leurs cadences de travail sont plus élevées.

Le statut de travailleur non salarié (TNS) revêt cependant plus de nuances qu’il n’y paraît. Ainsi, il y a une différence entre un médecin libéral, un micro-entrepreneur et un artisan. Un commerçant surtout indépendant aura plus de difficultés à obtenir un prêt par rapport à un avocat. Cependant des revenus élevés ne signifient pas pour autant qu’ils soient réguliers.

Quelques points pour obtenir un avis favorable de la banque :

  • Convaincre le banquier de la solidité de son entreprise

Pour cela il faudra fournir les résultats de la société soit les trois derniers bilans et parfois un business plan si l’entreprise est trop jeune. Ce document représente l’avenir financier d’une entreprise. Si on fait la comparaison avec un salarié, on demandera à ce dernier ses trois derniers bulletins de salaire.

  • Le domaine d’activité est important

Par exemple, un restaurateur aura beaucoup plus de difficultés à emprunter. Un indépendant dont les revenus sont nuls certains mois rebutera forcément un banquier.

La priorité sera donc de les pérenniser voir de les augmenter. Si les revenus fluctuent, le banquier peut cependant effectuer une simulation de prêt en appliquant la fourchette basse. Ce système s’applique déjà aux salaires avec une part de variable comme c’est le cas pour les commerciaux.

Si l’un des bilans financiers n’est pas propice à inspirer confiance au banquier ou que l’entreprise est trop jeune, le mieux est de faire l’impasse sur le projet et de le reporter si les résultats sont favorables.

Afin de convaincre le banquier, le compte de l’entreprise représente un atout non négligeable. En effet, l’indépendant dispose de comptes, d’une trésorerie, et d’autres produits. L’idéal est donc de bien préciser au banquier une volonté de domicilier l’ensemble de l’activité chez lui. Ainsi, cela permettra au banquier de disposer d’une vision globale sur les dépenses personnelles et professionnelles de quoi rassurer la banque.

  • Emprunter avec un conjoint en CDI

Si l’entreprise est fragile, mieux vaut être accompagné. Les banques sont ainsi moins frileuses à accorder un prêt. Si le prêt est sollicité avec un conjoint en CDI qu’il soit salarié du privé ou fonctionnaire, son profil sera largement valorisé par la banque car il dispose de revenus stables. La banque estimera ainsi que la capacité du couple à rembourser les mensualités sur une longue période sera largement renforcée.

 

  • Prévoyance et caution solidaire sont des faux amis

Pour renforcer les dossiers, les travailleurs non- salariés sont tentés de souscrire un contrat de prévoyance. Ce contrat s’active en cas de maladie ou d’accident personnel ou professionnel et vient compléter l’indemnisation de l’assurance maladie qui est basse. Dans ce cas le contrat de prévoyance abonde l’indemnisation et assure ainsi un maintien de niveau de vie. En revanche, le contrat ne protège en aucun cas contre la faillite et la baisse du chiffre d’affaires.

La souscription d’un tel contrat n’est pas du tout un atout dans la prise de décision d’un banquier. En effet si le dossier est trop risqué avec ou sans contrat la réponse sera négative.

Contrairement à l’assurance de prêt, les indemnisations prévues par la prévoyance seront perçues par l’emprunteur et non par la banque. L’établissement bancaire peut se demander alors si l’argent servira bien à rembourser le prêt.

Même raisonnement pour la caution solidaire. Il est possible pour un salarié en CDI de s’engager auprès de la banque à prendre en charge les mensualités en cas d’insolvabilité de l’emprunteur. Mais cette aide ne changera en aucun cas la défaillance structurelle du dossier de l’indépendant.

La précarité de la situation professionnelle et l’irrégularité des revenus peuvent donc être rédhibitoires.

La meilleure solution est donc de faire un prêt avec l’un des deux emprunteurs en CDI.

Nos partenaires Karine PETIT et Ludovic POILVE responsables de la société SAGESSE à Saint Hilaire de Riez  lkp@sagesse.fr sont là pour vous accompagner dans vos projets. N’hésitez pas à les contacter .

 

 

Rédigée par Nathalie Nicolas.

 



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